C'est partit...[Ouvert, venez tous ^^]

[On dit que je suis en 3e année, ok ?]

Aurélia aussi venait de passer le mur qui dissimulait le quai 9 3/4. Elle avait encore passé un été infernal, mais avait réussi à se retenir de noyer sa soeur dans le lavabo. La tentation la plus forte avait été de couper la corde alors que cette petite peste escaladait une montagne, mais sa mère l'avait éloignée avant qu'Aurélia ait pu passer à l'acte. Elle était heureuse de retourner à Poudlard, qu'elle considérait comme son monde. Mais moins heureuse que l'an dernier, et encore moins que la première année. Au fil de ces deux ans, tous les élèves avaient compris qu'il valait mieux l'éviter. Elle était poursuivie par une réputation d'excentrique et de folle, et tandis qu'elle se pressait à la foule, elle sentait les regards hostiles et les doigts moqueurs qui se pointaient sur elle. Seuls les premières année ne ricanaient pas sur son passage, mais cela ne saurait tarder. Les parents la regardaient d'un drole d'air, comme si elle allait se jeter sur leur fils chéri pour lui faire avaler son chaudron.
Tirant péniblement sa valise, elle se dirigea vers le train. Elle n'avait pas pu prendre de charriot, puisque l'un des élèves de troisième année l'avait bousculée en lui faisant clairement comprendre que les charriots étaient réservés aux sains d'esprit. La meilleure chose à faire était encore d'aller se terrer dans un compartiment vide. Cela dissuaderait les autres élèves de venir s'assoir avec elle, et elle serait une fois de plus seule durant tout le voyage. Etant donné qu'elle n'allait sûrement pas se comporter normalement (enfin plutôt comme les autres attendaient qu'elle se comporte) durant le voyage, les premières année sentiraient à leur tour l'odeur nauséabonde qui semblait se dégager d'Aurélia étant donné que personne n'approchait à moins de 2 mètres d'elle, excepté pour l'insulter.
Elle était habillée d'un jean XXL et d'un T-shirt taille huit ans, et portait un chapeau melon rose fluo garni de rubans verts. Elle avait du oublier ses chaussures le matin, et portait donc encore des chaussons en tête de lapin. Ses boucles d'oreilles représentaient un ork, de la morve jaillissant de son nez. Sa dégaine avait provoqué scandale, autant chez les moldus que chez les sorciers. Les petits enfants qui accompagnaient leurs frères et soeur la contemplaient fascinés. Mais leurs parents n'avaient pas le même genre de regard. Elle agrippa la poignée de la porte et s'empressa de grimper dans le Poudlard Express.
Il y avait dans le train presque plus de monde que sur le quai. Elle arpenta le couloir en long et en large avant de se rendre à l'évidence : il y avait très peu de compartiments vides et ceux-ci se remplissaient au fur et à mesure qu'Aurélia se dirigeait vers eux. Elle soupira et se dit qu'elle allait se résoudre à embêter quelqu'un. Voilà. Vous avez tout compris. Aurélia ne fuyait pas la compagnie des gens, elle préférait leur éviter la sienne. Résignée, elle ouvrit la porte du premier compartiment qu'elle trouva, et jeta un coup d'oeil à l'intérieur. C'était le compartiment dans lequel Melinda s'était assise.

- Salut. Il y a une place de...

Aurélia s'interrompit et hurla à tue tête. Elle venait de découvrir la boule de poil installée sur un siège, dégustant un biscuit. Elle ne savait pas ce que c'était, mais elle en avait sûrement horreur. Voilà. Elle venait de le décider. Elle avait horreur de cette chose non-identifiée.

Melinda perdut dans ses pensée, remarqua à peine que quelqu'un venait d'entrer dans le compartiment. Ce qu'elle entendit par contre, c'était les hurlements de celle-ci qu'and elle découvrit Marcy en train de manger.

-Non mais sa va pa ou quoi? T'est obliger d'hurler comme une folle?

Elle n'en revenait pas, non seulement elle entrée dans son compartiment mais en plus elle hurlait! Qu'est ce qu'il y avait de mal a nourir une rate? Ce ne devait surement pas être une serpentarde. Surement une gryffondor, ou une seraigle (sans blague ^^); quel bande de peureuse!

-Si sa ne te plait pas de faire ménage avec une rate affamée, tu part, ce n'est surement pas moi qui te retiendrais!

Ajoutat-elle d'un air hautain.

[Hrp: La guerre est déclarée ^^]

[C'est partit avec un T ! Et puis, juste pour moi, hein, parce que tu m'adores, tu peux éviter les fautes s'il te plaît ? Je vais essayer de penser à tes yeux, pense aux miens ]

Bon. Pas de panique. Un rat. Ce n'est qu'un rat. Un rat ? Oui, un rat. Une rate, même. Rien d'anormal. Plein d'élèves de Poudlard en avaient. Mais quand même : un rat ! Oui, oui, juste un rat. Allez. Un rat. Tout à fait commun. Bon. Un rat ET une serpentarde. Tout à fait hostile d'ailleurs. Aurélia adopta la stratégie de repli. Elle pouvait affronter un rat, ça, pas de problème. Une serpentarde aussi, d'ailleurs. Mais une serpentarde lui gueulant dessus avec un air supérieur, ça commençait à faire trop...
Stratégie de repli, donc.
* Une sortie hautaine et assurée* songea Aurélia.

- Bon, bon. Si tu le prends comme ça, écoute, retiens moi pas !

Elle fit volte-face, son jean trop grand voltigeant autour d'elle. Mais alors qu'elle voulait saisir la poignée de la porte du compartiment, celle-ci lui resta dans les mains. Zut alors. Laissant tomber la poignée, qui rebondit sur le sol avec un joli cliquetis, elle prit la porte à deux mains et la tira sur le côté (c'est une porte coulissante). Ayant enfin réussi à sortir, elle se prit les pieds dans le bas de son jean, et s'écroula dans le couloir, contre un élève de première année. Raté pour la sortie digne. Enfin. Elle était sortie quand même.
Pour se calmer, elle se mit à chantonner une étrange chanson. Rapidement, ses nerfs se relaxèrent et son cerveau se détendit. Elle sortit sa baguette d'une des nombreuses poches de son pantalon et la dirigea vers la porte.

- Reparo, murmura-t-elle.

Immédiatement, la poignée se recolla à la porte. Exaspérée, elle (re)parcourut le train à la recherche d'une place vide, traînant toujours sa valise. Malheureusement, quasi tous les compartiments étaient remplis, et dans ceux qui ne l'étaient pas, elle se fit repousser violemment. Enfin, encore plus violemment qu'avec Melinda. Tiens ? Son prénom lui était revenu subitement. D'ailleurs, elle avait déjà eu quelques cours avec elle. Et c'était celle qui l'avait repoussé le moins violemment (c'est dire le degré de méchanceté des autres ). Elle retourna donc en direction du fameux comportement qu'occupaient la serpentarde et sa boule de poil. Au fond, c'était mignon un rat. Non ?
Respirant un bon coup, elle ré-empoigna la poignée fraichement réparée et tira d'un coup sec. La porte s'ouvrit une fois de plus. Les deux occupantes n'avaient pas bougé, et personne n'était venu occuper le compartiment depuis le départ d'Aurélia.

- Bon, écoute, on se connait pas, je suis désolée pour ta rate. J'aurais pas dû réagir comme ça. Sinon, y a plus de place ailleurs. Alors tu me laisses ranger ma valise et m'installer, ou je vais camper dans le couloir ?

Elle songea un intant qu'elle n'avait pas employé la bonne phrase, puisque son interlocutrice serait très bien capable de lui répondre d'aller crêcher dans le couloir. Oh, et puis tant pis !

[bon, d'accord, j'ai pas respecté tes yeux Alors si tu veux ne pas respecter les miens, vas-y ]

[Désolée, non seulement je suis nul en orthographe, mais en plus, j’ai mon clavier qui fait des siennes ^^. Mais bon, sa va, j’ai trouver la solution, j’écris d’abord tout avec Word, ce qui fait que l’évite au maximum les fautes ^^]

Mélinda regarda la jeune fille sortir.

* Enfin débarraser, ce n’est pas trop tôt !*

S’entendit-elle penser.
Après tout, elle avait eu assez de mal pour trouver ce compartiment. Ce n’était quand même pas elle qui allait changer ses habitudes et empêcher Marcy de manger tranquillement dans le wagon alors que personne n’avait invité cette fille ! Y en avait vraiment qui se croyait tout permis ! Elle la regarda s’éloigner en direction de la porte et étouffa un fou rire quand elle se retrouva la poignée dans les mains. Décidément, cette fille devait être la moins chanceuse qu’elle connaissait ! Elle réparas la porte puis sortit, d’un air hautain.

-Eh bien ma vieille, il n’y a pourtant pas de quoi monté sur tes grands chevaux !

Dit-elle, malgré que la Serdaigle fût déjà partit.

Elle sortit de son sac un livre de cour, autant commencer à réviser, cela serait bénéfiques pour les cours ! Elle regarda celui qu’elle venait de sortir, Potion. Sa lui ferait une occupation jusqu’au prochain qui viendrait envahir son compartiment.

A son grand étonnement, ce fut la Serdaigle qui revînt dans le compartiment. Elle réussi cette fois –ci à rentrer sans rien casser, et surtout, sans hurlement.

* Quelle prouesse !*

Pense t-elle avec un sourire.

-Si cela ne tenait qu’a moi, je te mettrais dehors. Mais à mon grand malheur, les préfets de ta maison ne trouverais sûrement pas sa correct. Je crois qu’il est donc, pour le bien de ma maison, préférable que je te laisse t’installer.

Ajoutas t-elle dans un soupir.
Elle attrapas le sac de graines qui se trouvait sur la banquette d’en face et le posa à côté d’elle. L’effet fût immédiat ; Marcy, de grands yeux interrogateurs se demandais si sa maîtresse n’était pas devenue folle.

-Marcy, laisse la donc s’asseoir.

Finit-elle par dire, attrapant la rate et la posant à côté d’elle, près du sac de graines.

-J’espère qu’une banquette suffira à Madame !

Murmuras t-elle entre deux soupirs.

[Hé ! Mais j'essayais de régler ça à l'amiable, moi ! Tant pis, tu l'auras voulu, c'est la guerre !]

[Merci pour l'orthographe, et waouh ! les pavés qu'on écrit, quand même]

[Dis, dis, faudrait p't'être qu'on précise aussi que n'importe qui peut venir voir le topic, non ? parce que mon Aurélia elle pourra pas te supporter toute seule xD]

Aurélia commençait à en avoir sérieusement marre, de cette serpentarde prétentieuse ! Mais bon, elle préférait la supporter plutot que de devoir s'asseoir sur sa valise dans le couloir. Elle entra donc totalement dans le compartiment, et, tandis qu'elle hissait sa valise dans les filets à bagages, répondit à la cruche à qui elle tournait le dos :

- Oui, j'ai vu un préfet roder pas loin. Ce serait dommage de perdre des points avant même que le train ait démarré !

Elle cacha un sourire sarcastique en se penchant pour prendre un magasine, puis elle s'assit sur la banquette que venait de libérer Melinda.

- De toute façon tu ne m'aurais pas donné plus. Je vais donc devoir m'en contenter.

En silence, elle entreprit de feuilleter son magasine. Cette feuille de choux répondait au doux nom de "Magic-star" et ne parlait que d'ânneries sur la bassiste des Bizar'sisters qui serait enceinte, et la guitariste du même groupe qui sortirait avec Cornelius Fudge. Aurélia soupira en envoyant valdinguer le magasine sur la banquette à côté d'elle. Déjà chez les moldus, cela ne vallait pas grand chose, mais alors là.
Désormais désoeuvrée, son regard erra dans tous le compartiment, passant de la fenêtre à ses chaussures, puis sautant sur le rat qui grignotait toujours, avant d'arriver, enfin, à la porte. Cette porte par laquelle elle avait tant envie de partir ! Mais, prenant son courage à demain, elle se dit qu'en grattant la couche hautaine de la serpentarde, il en sortirait peut-être quelque chose de bon. En pensant à elle, elle observa Melinda très attentivement, puis, après de longues minutes d'examen, demanda d'un air songeur :

- Dis moi, tu n'aurais pas la perdandinite, par hasard ? Tu as tous les symptomes : peau trop blanche, cheveux devenant terne et agressivité régulière...

Et pourtant, cela partait d'un bon sentiment ! Preuve qu'elle n'avait jamais eu d'amis : elle ne savait pas comment s'y prendre.

[Ouais, bon, je le met alors ^^ en même temps, je vais corriger l’orthographe de mon titre ^^]

[Quoi ??? La cruche ???]

Melinda haussa les épaules. Perdre des points ? Et alors ? Qu’est ce que cela pourrait faire ? Elle les rattraperait sur un devoir…

- Je ne t’ai pas cherché, je n’y peux rien si madame à peur des rates !

Elle n’allait pas lui en donner plus, sa, c’était certain ! Déjà qui lui en coûter beaucoup de devoir la supporter à l’intérieur du wagon, alors plus de place en plus…

- Si tu n’arrives pas à t’installer, c’est ton problème. Moi, je n’ai qu’une banquette pour deux et je m’en sors très bien. Alors économise ta place, ou débrouille toi.

De longues minutes de silence suivirent sa réponse, au grand soulagement de la jeune sorcière qui ne détourna pas son attention du livre de potion qu’elle tenait toujours, même si cela ne l’empêcher pas de pester contre sa colocataire de temps en temps.
Tout à coup, elle reprit la parole, commencent à critiquer sa peau trop blanche, ses cheveux ternes, son caractère, bref, cette fille n’avait pas sa langue dans sa poche et Melinda hésitait, est ce qu’elle la cherchait ou est-ce qu’elle était réellement idiote ? Difficile à dire…

- En effet, j’ai la peau blanche, peut être que je ne suis p$as aussi stupide que toi, c'est-à-dire que je ne passe pas inutilement mon temps à me faire rôtir sous le soleil. Pour ce qui est de mes cheveux, rassure toi, en voyant les tiens, je me rassure, si j’ai les cheveux ternes, toi, tu as ceux de ma grand-mère. Pour mon agressivité, je pense qu’elle vient simplement du fait que tu m’énerves énormément et que je prends beaucoup sur moi en ce moment pour m’empêcher de te sauter dessus et de te ligoter d’un coup de baguette. En bref, je crois que cela répond à ta question.

Cette fille commencer vraiment à l’énerver, saurait-elle vraiment la supporter tout le long du voyage ?

[En même temps, c'est vrai que je dis ça, mais faut regarder ma peau et mes cheveux, quoi ! Et merci pour le titre ][Hey, t'as vu, je suis passé Poufsouffle ! J'ai fait ma chieuse auprès des admins ]

Aurélia ne se vexa pas des paroles de Melinda. Elle avait essayé d'être gentille jusque là, elle n'allait pas abandonner maintenant. Oui, elle avait une définition curieuse du mot "gentillesse". Mais elle n'était de toute façon pas habituée à ce qu'on soit sympa avec elle. Elle se retint de lui sauter dessus et de lui faire avaler son chapeau, et dit la chose la plus gentille qui lui vint à l'esprit :

- Je préfère encore cohabiter avec des rats qu'avec toi. Les rats, eux, n'ont pas des langues de vipères, et n'insultent pas quiconque leur parle. D'ailleurs, pendant des années, mes seuls amis étaient les rats de la cave.

Aurélia avait laissé échapper cette confidence, et elle s'en mordit la lèvre. Etant donné le caractère de la Serpentarde, les moqueries allaient pleuvoir. Puis, elle haussa mentalement les épaules, et se dit que de toute façon, étant donné le ton qu'avait pris la conversation, elles n'allaient pas tarder à s'étriper, donc si Melinda avait envie de se moquer en attendant le moment fatidique, qu'elle fasse ce qui lui plaisait !

- Je n'ai jamais demandé plus d'une banquette ! Mais de toute façon, je ne pense pas que beaucoup de gens veuillent s'installer dans le compartiment, étant donné que j'y suis.

Elle regarda sa montre.

- A l'heure à laquelle je te parle, tous les élèves dans le train, premières années compris, doivent savoir que je suis une foldingue.

Et les confidences continuaient. Plus elle parlait, plus elle le regrettait. Elle ne savait pas pourquoi elle tenait tant à se confier à Melinda. Cette fille lui mettait les nerfs en pelotte et lui donnait envie de la prendre par les pieds et de la lancer par la fenêtre, voire même de sauter elle-même. Mais au moins, elle ne se moquait pas d'elle parce qu'elle était tarée. Les deux filles ne pouvaient pas se supporter, soit. Mais il n'y avait aucune injustice, c'était un fait : elles avaient envie de se massacrer. C'est peut-être pour cette différence d'attitude qu'Aurélia ne pouvait empêcher des secrets plutôt intimes de franchir ses lèvres.
En écoutant la tirade de Melinda, la sorcière aux cheveux blancs eut un sourire.

- Déjà, tu ne m'as pas bien regardée. Si je passais mon temps à me rôtir au soleil, je n'aurais pas une peau encore plus pâle que la tienne. Et puis moi, j'ai la perdandinite, ajouta-t-elle simplement, comme si cela avait été une évidence pour tous.

[ Ouais j’ai vu, félicitation ^^ ]

Melinda haussa les épaules et accompagna son geste d’un gémissement. Elle avait déjà du mal à supporter rien que l’idée qu’elle ne pouvait être, si en plus elle se transformer en confidente, elle était sûre de péter un plomb avant la fin du voyage. Elle releva ce que la jeune fille répondit.

- Tu préférerais être avec des rats ? Je ne vois donc toujours pas ce qui t’a poussé à hurler comme une folle quand tu as aperçut ma rate. Et t vie ne me regarde absolument pas.

Machinalement, elle jeta un coup d’œil à la fenêtre et au paysage typiquement anglais qui défilait sous ses yeux. Une seule phrase lui revenait sans cesse à l’esprit : Pourquoi moi ?
Changeant de sujet comme humeur, son interlocutrice non-désirée se mit à reparler des banquettes. Elle avait pour une fois raison, elle ne lui aurait pas donné plus.

- Tu as tout à fait raison, et si je n’avais pas la fainéantise de bouger d’ici, je serais moi aussi très très loin de toi.

Ajouta t-elle, haussant les épaules avec un air de supériorité.
Elle avait toujours eu horreur de devoir parler dans des moments comme sa, mais avec une foldingue, c’était encore pire !

- Forcément ! Tu as hurlait comme une je ne sais quoi pendant 10minutes ! Tu ne peux reprocher cette image de toi qu’a toi-même je te signale !

Ce n’était sûrement pas elle qui lui avait dit d’attirer l’attention de tout un wagon sur leur compartiment.

* Et c’est repartit*

Une fois de plus la sorcière avait changé de sujet, parlant cette fois si de ses maladies. Comment pouvait-elle lui faire comprendre que sa vie ne l’intéresser pas ? Aucune idée…

- Non, en effet, je ne t’ai pas bien regardé parce que je ne passe pas inutilement mon temps à dévisager tout les gens qui passe. Et si tu as la perdandinite, c’est ton problème, je suis étudiante, pas médecin.

Melinda décolla son regard de la fenêtre pour le poser sur sa voisine, sachant très bien que celle-ci ne tarderait pas à répondre. Et que bien sur, elle ne la laisserait pas faire et lui répondrais. On se serait cru dans l’une de ces histoires idiote que raconter l’un de ces tableaux chez elle, c’était « un combat sans fin »…

[Aïï ! comme t'es méchante avec moi, j'y crois pas !]

Commençant enfin à comprendre ce que pouvait penser Melinda, Aurélia se tut. Elle croisa les jambes, croisa les bras, se dit que la blondasse n'était après tout, qu'une blondasse, décroisa les bras, songea à différentes manière de l'exterminer, décroisa les jambes, pensa que Melinda devait surement se croire supérieure, recroisa les bras. Elle tourna la tête vers la fenêtre et contempla le paysage qui défilait sous ses yeux. Si elle avait eu moins de dignité, elle aurait fondu en larmes. Mais elle avait sa fierté. Au fond, Melinda était comme tous les autres. Elle ne pouvait pas en attendre moins d'une Serpentarde, mais Aurélia avait tendance à voir un bon côté chez les gens les plus noirs. Elle était de ces optimistes qui voient le verre à moitié plein. Tandis qu'elle (re) décroisait ses bras, elle se dit que si elle disparaissait de la surface du monde, elle ne manquerait à personne. Mais elle, elle, Aurélia la foldingue, l'extraterrestre, elle n'avait pas envie de mourir. Il lui restait tant de choses à découvrir, pourquoi devait elle disparaître à cause de petits prétentieux qui ne pouvaient accepter les différences de chacun ? Elle avait toujours été joyeuse, généreuse, tout ce qu'on disait derrière elle lui glissait dessus comme de l'eau. Elle avait fait ce qu'elle avait pu pour être normale, et pour quel résultat ? Pourquoi se forcer à changer pour des imbéciles alors qu'elle voulait être elle-même ?

Au moment où elle recroisait les jambes, la porte du compartiment s'ouvrit et une dame d'un certain âge en robe à fleur apparut, poussant un charriot. Aurélia se leva, acheta quelques friandises et retourna s'asseoir à sa place, sans mot dire. Elle sortit la Gazette du sorcier de son sac à dos, et se plongea dans sa lecture, les jambes croisées. De temps en temps, elle levait les yeux pour regarder le paysage et s'assurer qu'il n'était pas temps de se changer pour Poudlard. Pas une fois elle n'accorda un regard à la Serpentarde.

[Hey, venez les gens ! Je sais plus quoi dire, moi. Venez donc dans notre compartiment, les nouveaux ! ]

[je me permet de poster comme ça, sans texte,juste pour rappeler aux nouveaux venus que nous serions ravies de les avoirs avec nous. je commençe aussi à manquer d'imagination et je ne voudrais pas trop m'en prendre à Aurélia qui me trouve trop méchante ^^]

[Je me permets aussi, parce que ce que l'Aigrie peut faire, je peux aussi. De plus que je suis tout à fait d'accord avec elle, en manque d'inspi et de méchancetés à débiter !

Nooon, je te trouve pas trop méchante, c'est rare, ça fait du bien. En général, les RP c'est "elle était super sympa" "c'était une bonne amie" "la seule à ne pas la traiter comme un cinglée". Toi c'est bien, c'est rafraîchissant, un bol d'air pur !]